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Je vais bien me garder de la verifier, cette image de Cohen me convient. Pour moi, Larry Cohen restera aussi le king du monstre en carton (quqnd on le voit), sans la gloire retro d'un Harryhausen et sans la facilite des CGI, encore inexistants. Faire le plus avec le moins, que ce soit pour un bebe mutant sanguinaire (It's Alive), un serpent volant/divinite azteque (Q the winged Serpent), un blob early 80's (The Stuff) ou, cela va de soi, Jesus (Alien ? Psychopathe ?).
Parce que voila, si Larry Cohen se detache d'autres bricoleurs, c'est surement avec cet incroyable God told me to, le film ou sa claire maitrise des idees et du rythme (ses films sont bien moins cons et bien mieux foutus qu'ils ne paraissent) passe la demultipliee. On ne peut pas trop devoiler le scenario et les retournements de God Told me to, ce serait en diminuer l'impact quasi-hallucinatoire (j'ai rarement passe autant de temps devant un film a me demander ce qui avait pu passer par la tete de ses createurs). En tout cas, ce portrait d'un disgruntled son of God par un juif new yorkais vous fait apprecier la possible liberte d'un cinema pourtant considere comme d'exploitation.Et alors rever d'une projection privee en compagnie de Mel Gisbson. Un Brulot bordelique et impayable, trouvable ici.
Un grand merci a Nathan Gregory Wilkins pour me l'avoir recommande, je ne desespere pas de le faire ecrire ici ou ailleurs celui-la...