-if you'd rather read a book, you're also welcome at Discipline in Disorder-




Friday 27 January 2012

Am I Blue



"To Have and Have Not",
Howard Hawks (1944).
Hoagy Carmichael on piano.

Sometimes a Great Notion, Paul Newman, 1970

Bon sang, il ne manquait que celui là pour parachever une filmographie quasi parfaite. Si Paul Newman fut un comédien plus ou moins convaincant, souvent à la traîne derrière des partenaires féminines d'exception (Liz Taylor, Geraldine Page, Joan Woodward évidemment ou ici Lee Remick), il fut en une poignée de film (Rachel Rachel, De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites, L'affrontement et la ménagerie de verre) l'un des plus grands cinéastes américains. La preuve avec ce clan des irréductibles, adaptation du bouquin de Ken Kesey, qui fait en 1970 la jonction parfaite entre Kazan et le nouvel Hollywood en explorant une veine documentaire (le travail des bûcherons) et dramatique (la mort du frère) sans équivalent. On sort sonné de ce film brutal qui ravira autant les amateurs de Dallas (si si la série) que de Tennessee Williams (il en faut) et prouve que l'on ne peut résoudre tous ses problèmes à coups de tronçonneuse.

Wednesday 18 January 2012

En écoutant Fréhel...


Le charme de la démence


"Le point de démence de quelqu'un c'est la source même de son charme."
Extrait de « L'Abécédaire de Gilles Deleuze », film d'entretiens avec Claire Parnet, Editions Montparnasse 2004.

Friday 6 January 2012

Mélancolie sourde


Rue Fontaine (Philippe Garrel, 1984, KINOTE)
Rue Fontaine peut se lire comme une page arrachée au journal intime de Philippe Garrel dans laquelle planeraient les fantômes de Jean Seberg et de Jean Eustache, suicidés. Un fragment de vie rêvée où le cinéaste met en scène sa propre liaison amoureuse avec Seberg. Un conte imaginaire hanté par les silences, les paroles amoureuses et désenchantées. Où deux amants vivent dans l’imminence de leurs propres morts : Génie, apparition nervalienne à la beauté incandescente, et René, si éperdu, liés par la passion et le désespoir...

Thursday 5 January 2012

Alors l'amour, c'est quoi?


Anna Karina et Eddie Constantine dans Alphaville (de Jean-Luc Godard), Capitale de la douleur (Paul Eluard).

Wednesday 4 January 2012