Nouvelle petite rubrique : "Salle 2", consacree aujourd'hui a Alice in Wonderland.
Vous etes saoule par un battage mediatique, vous ne voulez pas faire la queue pour voir le "film du moment", vous voulez avoir a votre disposition une ou deux references "frime" pour votre diner en ville, vous voulez aller un peu plus loin ou etre slightly different ? A votre service, D in D vous propose une alternative au film dont tout le monde parle. Mieux, Pire, perversion, copie, parodie, reference etc...
Ps: Jettez un coup d'oeil aux comments, le post ne fera que lancer la discussion...
Today, vous ne voulez pas aller voir le Alice in Wonderland de Tim Burton (qui a l'air, on ne l'a pas vu, assez moche), on peut vous conseiller :
Dreamchild, petit bijou perdu (depuis 1985) de Gavin Millar mais surtout ecrit par Dennis Potter, que l'on considere ici comme un des heros de la culture britannique. Fiction autour d'Alice Lidell (la Alice qui inspira Carroll), et comme toujours avec Potter, un peu comme un reve eveille (ou le film d'un...). Indescriptible et tres tres chic (au sens d'eccentrique sans esbrouffe, le contraire de...).
ou le Alice gothique de Jan Svankmajer (1988), peut-etre le plus fidele a Carroll. Pareil, magique et sans trucages. et, accessoirement, la vignette qui alphabetiquement suit celle de Alias Nick Beal (post d'il y a deux jours) dans le Time Out Film Guide cite hier... spooooooooky...
et, grace a l'excellent site Bright Lights, ne manquez pas W.C. Fields en Humpty Dumpty dans la version de 1933 de William Cameron Menzies. Petit extrait ?
On attend vos autres suggestions...
Wednesday, 24 March 2010
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Pour une version camp (Alice Sapritch!) sous champi avec traitements vidéos très très underland, la version 1970 de jean Christophe Averty...
ReplyDeleteSinon tout simplement la première version Disney qui reste un truc fort, pas seulement parce que des bouts entiers d'enfance sont collés à ça à jamais
Le Alice de Disney est un peu le premier film d'horreur que j'ai vu. Traumatisé, il aura fallu presque 30 ans pour que j'ose ouvrir le livre de Lewis Caroll !
ReplyDeleteSur un thème similaire, celui d'une petite fille qui se retrouve dans un pays imaginaire , je ne peux que vous conseiller de découvrir le trop méconnu THE FALL réalisé par l'indien Tarsem Singh et passé totalement inaperçu lors de sa sortie en 2006.
ReplyDeletePour la petite histoire, le film a meme failli ne jamais sortir et est resté de longs mois sur les étagères des studios qui ne savait que faire face à ce film inclassable, jusqu'a ce que David Fincher et Spike Jonze tombent par hasard dessus et décident de le distribuer.
Ce film est un petit bijou esthétique, à voir absolument pour 2 choses sur lesquelles on ne s'attardent pas trop habituellement dans les autres films: les COSTUMES de la japonaise Eiko Ishioka à qui l'on doit les merveilles vestimentaires du Dracula de FFC et surtout les incroyables décors naturels qui ont litteralement le role principal du film. Le réalisateur a parcouru la planète pour trouver les plus beaux endroits du monde, si beaux qu'on les croit sortis tout droit d'un reve mais non.
A noter d'ailleurs pour ce qui ont apprecié "Benjamin Button" que toute la partie ou Brad Pitt part en Inde à été entièrement réalisée par Tarsem, sur la demande de Fincher resté aux Etats-Unis.
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ReplyDeleteEffectivment chaque film de Tim Burton est une véritable punition, le dernier vu (dans un avion certes) Charly et la chocolaterie ressemblait a une pub m&m's et son hommage à la hammer et a Mario Bava, Sleepy Hollow, était un vrai remède contre l'insomnie... rien de pire que les cinéastes dont l'"univers" est un label (le syndrome Jeunet).
ReplyDeleteBref, pour revenir au dossier Alice, j'ajouterai deux films français très étranges, Alice ou la dernière fugue de Chabrol et Blackmoon de Louis Malle, variations sur les thèmes de Carroll et tentatives de faire un cinéma onirique, quasi surréaliste, dans le cinéma mainstream français 70. Complètement à coté de la plaque, mais attachant néanmoins...
Alice est hélas trop prêt de Cahrlie/Chocolaterie pour convaincre (il se trouve que la 3D déconne par moment, c'est assez marrant, l'image se met à baver de partout), et surtout il manque sérieusement d'ambiguïté (ce qui est quand même un comble). Sur Burton, je dois avouer que j'avais tout fait pour éviter Sweeney Todd il y a deux ans, mais l'hiver dernier le film m'est quand même tombé dessus par hasard et il faut être sincère c'est ce qu'il a fait de plus intéressant ces dix dernières années. Alice en est d'autant plus décevant.
ReplyDeletepour Tarsem, je prefere "the Cell" a la limite mais , vrai, on est un peu trop dans les cineastes a univers, voire dans les pages de mode...
ReplyDeletenote tous : quand vous citez un film, essayez de mettre en lien un endroit ou possiblemtn le trouver... les titres/mots "clicables" apparaissent en rouge.
ReplyDeleteLes 2 adaptations russes du début des années 80 (Alisa v Strane Chudes, 1981 et Alisa v Zazerkale, 1982) sont très bien aussi, un genre de lien cheap, tortueux mais vraiment réussi entre la version Disney et celle illustrée par Ralph Steadman (les deux sont dispos sur Surreal Moviez, un extrait sans sous titres ici : http://www.youtube.com/watch?v=Xn49Sh3-CiA).
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