Friday, 6 January 2012
Mélancolie sourde
Rue Fontaine (Philippe Garrel, 1984, KINOTE)
Rue Fontaine peut se lire comme une page arrachée au journal intime de Philippe Garrel dans laquelle planeraient les fantômes de Jean Seberg et de Jean Eustache, suicidés. Un fragment de vie rêvée où le cinéaste met en scène sa propre liaison amoureuse avec Seberg. Un conte imaginaire hanté par les silences, les paroles amoureuses et désenchantées. Où deux amants vivent dans l’imminence de leurs propres morts : Génie, apparition nervalienne à la beauté incandescente, et René, si éperdu, liés par la passion et le désespoir...
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