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Friday, 27 January 2012

Sometimes a Great Notion, Paul Newman, 1970

Bon sang, il ne manquait que celui là pour parachever une filmographie quasi parfaite. Si Paul Newman fut un comédien plus ou moins convaincant, souvent à la traîne derrière des partenaires féminines d'exception (Liz Taylor, Geraldine Page, Joan Woodward évidemment ou ici Lee Remick), il fut en une poignée de film (Rachel Rachel, De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites, L'affrontement et la ménagerie de verre) l'un des plus grands cinéastes américains. La preuve avec ce clan des irréductibles, adaptation du bouquin de Ken Kesey, qui fait en 1970 la jonction parfaite entre Kazan et le nouvel Hollywood en explorant une veine documentaire (le travail des bûcherons) et dramatique (la mort du frère) sans équivalent. On sort sonné de ce film brutal qui ravira autant les amateurs de Dallas (si si la série) que de Tennessee Williams (il en faut) et prouve que l'on ne peut résoudre tous ses problèmes à coups de tronçonneuse.

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